Description

SALLE DEFINITIVEMENT FERMEE!!

PRENEZ EN MAIN L’ENQUÊTE POUR RETROUVER LA PISTE D’UN SERIAL KILLER DONT TOUS LES POLICIERS DE DÉTROIT SONT À LA RECHERCHE

Des disparitions inquiétantes s’abattent sur la ville de Détroit au début des années 2000. Au cœur du bureau des homicides, reprenez l’enquête du lieutenant Murphy qui a mystérieusement disparu alors qu’il était sur les traces du serial killer qu’on nomme « Le Boucher ». Dans une ambiance pesante, il vous faudra remonter la piste du tueur pour découvrir où il se trouve…

Notre test
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[Avis] Le boucher de Détroit, 2003 – Kairos
5
Accueil
5
Scénario
4.5
Décors/ambiance
5
Enigmes
4.5
Game master
5
Au total
Equipe 5 / 5
Categories
Spécificités
  • Adresse
    42 Rue Sedaine
  • Prix moyen par personne
    25-30
  • Niveau
    Intermédiaire
  • Nombre minimum de joueurs
    3
  • Nombre maximum de joueurs
    6
Localisation
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Notre test
[Avis] Le boucher de Détroit, 2003 – Kairos
5
Accueil
5
Scénario
4.5
Décors/ambiance
5
Enigmes
4.5
Game master
5
Au total
Equipe 5 / 5
Accueil

Kairos Escape Game se situe dans le 11ème arrondissement de Paris, au cœur du quartier de la Bastille. En premier lieu, la devanture de l'établissement fait très lounge, discrète, noire, cachée, vous mettant tout de suite dans l'ambiance. L’accueil est une nouvelle fois très classe. La salle d'attente est assez grande, avec une terrasse extérieure, de l'eau à disposition et des toilettes. Puis on nous emmène pour le briefing dans " l'hôtel" caché des années 50. La décoration est bluffante: les murs, l'éclairage, les canapés, l'ambiance...en s'y croirait. On y apprend que cet hôtel permet en fait de voyager dans le temps à travers 3 époques (salles) différentes : en 2035 avec le "zombie motel", en 2003 avec le "boucher de Détroit", et enfin en 1727 avec le "pirate des Antilles".

Remarques : Nous avons cette fois été reçues par une charmante hôtesse qui a bien joué son rôle et nous a tout de suite transporté dans l’atmosphère pesante de cette enquête sordide. Vous êtes donc toujours bien reçu chez Kairos.

Scénario

Des disparitions inquiétantes s’abattent sur la ville de Detroit au début des années 2000. Au cœur du bureau des homicides, reprenez l’enquête du lieutenant James Murphy qui a mystérieusement disparu alors qu’il était sur les traces du serial killer qu’on appelle « le boucher ». Dans une ambiance pesante, il vous faudra remonter la piste du tueur pour découvrir où il se trouve…

Remarques : le scénario est crédible et nous plonge tout de suite dans la peau d’un enquêteur, on se croirait dans « Seven »

Décors/ambiance

Le bureau des homicides dans lequel nous entrons est très réaliste avec matériel et mobilier de bureau, ordinateur vintage, dossiers en pagaille et de nombreux tableaux aux murs où sont punaisés nombre de documents. Tout y est bien pensé, jusqu’à l’ambiance sonore, un soir d’orage…

Remarques : On constate tout de suite que ce premier bureau ne sera pas la seule pièce dans laquelle nous évoluerons lors de cette enquête ce qui ajoute du piment dans le jeu et surtout l’envie de découvrir la suite.

Enigme

Les énigmes sont très bien intégrées dans le scénario ce qui crédibilise encore plus cette enquête. Pas mal de fouille, beaucoup d’objets inutiles, très peu de manipulation mais un gros paquet de réflexion!

Remarques : les énigmes à résoudre de par leur nature ne font que renforcer le sentiment que nous sommes de véritables agents en mission, rien ne parait incongru.

Game master

Le Gamemaster sera notre hôtesse est interviendra au besoin, de manière raisonnée et par différents procédés. Le dosage des aides a été bien orchestré et nous a permis d’avancer dans l’enquête sans avoir le sentiment d’avoir été guidées.

Remarque : encore une fois les procédés d’intervention du Gamemaster renforce le réalisme de cette escape. En revanche, en fonction du procédé de communication utilisé il sera parfois délicat avec le bruit ambiant de comprendre ce que vous dis le Gamemaster. Vous serez alors obligé comme moi de le faire répéter.

En conclusion

Au final, « Le boucher de Detroit » est une enquête haletante où la crédibilité de l’ensemble des décors, ambiance et énigmes renforcent le jeu de rôle que vous intégrerez. Le frisson et l’angoisse seront au rendez-vous et le soulagement de résoudre cette affaire, si vous avez eu la chance d’arriver au bout de cette enquête, encore plus grand. Nous conseillons cette salle à un groupe d’au moins 4 personnes (peut-être pas totalement débutants), prêts à se plonger dans une enquête angoissante et avide de tension nerveuse …

Une fois n’est pas coutume je ne peux m’empêcher de rajouter un petit commentaire. Je sais qu’Aurélie ne m’en tiendra pas rigueur car elle sait que c’est MA SALLE PREFEREE !
Tout d’abord, on a eu peur. Très peur, réellement peur.
Comme on est joueuses on aime se prendre au jeu quel que soit l’univers dans lequel on est transporté mais là c’est autre chose. Plus que les décors clairement soignés, l’univers sonore très bien choisi, la lumière travaillée ou le speetch de notre charmante hôtesse c’est le sentiment de danger qui nous a pris dès l’ouverture de la deuxième salle qui fut impressionnant.
Alors oui on y est allé entre nanas. Oui on est bon public et on n’est pas taillées comme des pitbulls sous testostérone… Mais quand même ! On ne s’attendait pas à passer 2 minutes collées les unes aux autres à piailler comme des pré-ados devant leur premier film d’horreur et surtout sans vouloir avancer ou s’approcher des zones de danger (portes, fenêtres) …
C’est la première fois qu’une salle me m'emporte autant. Alors je pourrais vous conseiller de la tester avec de vaillants équipiers sans peur, aux épaules solides et persuadés de leurs capacités à rire des serial killers et de leurs fantaisies…
Mais non. Je vous conseille vraiment de faire cette expérience entre trouillard(e)s.
Pour vous dépasser, pour être acteur de votre aventure sans vous réfugier derrière ceux (ou celles) qui sont moins sensibles, pour réussir à réfléchir, à communiquer, résister à l’envie de sacrifier l’un (ou l’une) d’entre vous, finir par vous maîtriser et sortir en 42 min (oui messieurs-dames!) victorieuses et saines et sauves !